Liste des Curés de Caudiès établie par Albert Bayrou dans son ouvrage Caudiès-de-Fenouillèdes, à la recherche du passé:
- 1574 - 1607 Fouca Jean
- 1607 - 1627 Mollins Pierre
- 1626 - 1640 Milhaud Pierre
- 1645 - 1655 Coste Jean
- 1655 - 1657 Trinquier Noël
- 1657 - 1669 Salavy Antoine
- 1669 - 1681 Tournier Géraud
- 1686 - 1720 Flory archiprêtre
- 1722 Larade
- 1725 - 1749 Ville
- 1749 - 1782 Lacan Julien, oncle; - an III ancien curé, demandent acte de sa soumission aux lois de la République.
- 1782 Lacan, neveu du précédent, arrêté en 1791, mourut emprisonné au Fort de Ham. (Armagnac écrit " sur les
pontons de Rocherfort, inhumé à l'Île Madame")
- 1790 Bataille Aîné
- 1791 Camurac prête le serment civique le 25 décembre.
- An III AZAÏS Antoine demande acte de sa soumission aux lois de la République.
...
Vicaires sur les Registres paroissiaux (geneanet.org et archive.cg66.fr):
- Delmas Antoine
né à Caudiès le 9 octobre 1644, ordonné prêtre par Mgr Nicolas Pavillon le 4/12/1669, curé de Caudiès en novembre 1672.
- Flory Jacques
décédé à Caudiès le 23 octobre 1721, à l'age de 80 ans, bachelier en théologie, curé de Caudiès (archives.cg66.fr), signe les registres de Caudiès comme archiprêtre de 1702 à 1719.
- Martin Jean, signe comme vicaire de Caudiès en 1705.
- BARRIERES, signe comme prêtre en 1712.
- Calmés de Montasels prêtre en 1716
- Bouche, signe comme prêtre et vicaire pour la messe et l'inhumation au cimetière paroissial du curé Flory en 1721.
- Lacan signe comme curé en 1771, avec Lucet Etienne, vicaire et Azaïs ,vicaire en 1790.
VICAIRES DE CAUDIÈS de 1828 à 1873 selon Joseph Armagnac (Message de Notre-Dame de La Val):
Calaret: né à Axat en 1804, ordonné en 1828, vicaire à Caudiès 1828-1831, puis à Perpignan, décédé en 1865.
Escaro (1805, 1828, 1879) vicaire à Caudiès 1831-1832
Ribeil Mathieu (au1803, 1828, 1866) vicaire à Caudiès 1832-1834
Vignes Louis (1803,1835,1892) à Caudiès 1836-1837
Rouch (1810, 1836,1887) à Caudiès 1837-1838
Arcens (1810, 1838, 1878) à Caudiès 1838-1839 puis à Saint-Paul où il se retire.
Trilles Pierre (1813, 1839, 1888) à Caudiès 1840-1843
Guaus (1816, 1843, 1891) à Caudiès 1843-1844
REGISTRE DES CONTRATS DU CHAPITRE DE ST- JUST ET ST- PASTEUR DE NARBONNE
Sont relevés
- Lacau
Fol. 94-98 : accord entre le chapitre St-Just et Julien Lacau, prêtre et curé de Caudiès, « à raison de la faculté que ledit maître Lacau prétend avoir de faire cuver son vin, provenant de sa portion de dixme dudit Caudiès et dépendances, dans la grange appellée le capitoul, scituée audit Caudiès, conjointement avec la portion de la dixme appartenant audit chapitre... » (17 septembre 1760).
Albert Bayrou a également noté ce procès dans son relevé des actes consulaires (In Caudiès de Fenouillèdes, à la recherche du passé), en date du 8 mars 1755: "Le curé Lacan est en procès avec le chapitre Saint-Just de Narbonne et ses fermiers à raison de la jouissance d'un cuvier, grave et sol hier, que la communauté lui aurait fourni".
- Estève de la somme de 50 l. tenue en compte à M. Dufour, fermier de Caudiès, qu’il a payée à Me Estève, curé de ... que le chapitre luy a accordé pour contribuer à l’opération qu’il a esté obligé de faire à l’églize dudit lieu, causée par l’incendie qu’il arriva dans le mois de juin de l’année 1752... »
- Giraud Tournier
Fol. 231-233 : Transaction entre le chapitre St-Just et Vincent Bagot, prêtre, docteur en droit canon, chanoine etpromoteur de l’église et diocèse d’Alet, agissant au nom de Giraud Tournier, archiprêtrede Fenouillèdes, vicaire perpétuel de Caudiès ... (1668)
HISTORIQUE fourni par la Bibliothèque Diocésaine de Perpignan
La consultation de certains registres et des ordo-annuaires du diocèse (publiés à partir de 1869) permet d’établir une liste assez précise. La 1èredate entre parenthèses correspond à la date de naissance, la 2ème à celle de l’ordination sacerdotale, la 3ème à la date de décès.
En 1976, la paroisse devient une annexe de St-Paul et n'a donc plus de desservant propre.
Note: * Parahy, nommé curé de Caudiès en 1869 (Journal des Pyrénées Orientales du 15 octobre 1869), en même temps le curé Deville est nommé aumônier du Pensionnat du Saint-Sacrement à Perpignan.
On retrouve la trace de Blaise Olive, premier curé sur la liste fournie par la bibliothèque diocésaine dans un article sur l'agitation anticléricale écrit par Camille Couderc dans la Revue Historique (gallica.bnf):
Un fait divers relevé dans le " Gaulois" du 20 juin 1866, concerne le curé Deville.
Le Journal des Pyrénées Orientales du 15 octobre 1869 rapporte les actes officiels de l'Évêché dont la nomination de l'abbé Deville et la nomination de l'abbé Colomer qui le remplace à Caudiès.
Le journal L'Univers du 1er décembre 1869 publie un texte sur l'Abbé Colomer et son vicaire Paraby .
En 1882-1883, l'Affaire des Manuels scolaires au début de la laïcisation, décrite par Philippe Rosset en 1984 dans les Annales du Midi, touche Caudiès en la personne de son vicaire, Martin TRILLES. En effet, il s'agit de l'un des cinq desservants du Diocèse de Perpignan, dont le traitement a été suspendu
(et pour lui le plus longtemps, de 1883 à 1889) pour s'être s'opposé fortement aux manuels scolaires laïques, en particulier au manuel d'Instruction civique de Paul Bert. L'opposition à ces manuels a pris plusieurs formes selon les paroisses: sermon hostile en chair, pression sur les instituteurs, refus de sacrements ... le tout relaté et commenté par les journaux, Semaine Religieuse et L'Indépendant. ( persee.fr)
Dans son ouvrage "NOTRE-DAME DE LAVAL" (note 38), François Fabre rapporte le procès verbal de la bénédiction d'une nouvelle cloche (remplacement d'une cloche fêlée) par le curé Charles Colomer le 28 juillet 1867. Cette cloche de 117 kilos, fondue à Perpignan par Raymond Cribaillé porte le nom de Marie-Antoinette-Casimir, prénoms de ses parrain (Casimir Benet) et marraine (M.A.Benet Roche).
Le curé Hyppolite Peyralade a participé à la Guerre de 1914-1918.