C'est la voie de communication vers Sournia et Prades.
Dans le bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude (Tome XX, 1909), Jean Lepargneur décrit cette route de Fenouillet.
"...l 'esprit actif de Jean BOYER * donna toute sa mesure en obtenant l'adjudication de l'entretien des routes, en particulier celles reliant Caudiès aux communes de Fenouillet, Rabouillet et autres, sur un parcours accidenté, percé dans une roche dure nécessitant parfois l'usage de la poudre.
C'est ainsi que son plus jeune frère, Benjamin BOYER **, qui servait de contre-maître eut la maingauche emportée par l'explosion d'une mine.
Notre grand-oncle Benjamin était chargé de la direction des ouvriers et c'est lui qui leur apportait leur paye dans ces contrées quasi désertiques, muni d'un revolver, pour faire face à d'éventuelles attaques..."
(In "Les origines de nos familles" par Simone Boyer, an 2000)
* JEAN François Toussaint BOYER né et décédé à Caudiès (1839-1893)
** BENJAMIN Constant BOYER né en 1850.
Le Journal des Pyrénées Orientales du 19 avril 1872 publie la demande de Jean Boyer au Conseil Général pour une indemnisation concernant ses travaux sur cette route.
Le Journal des Pyrénées Orientales du 28 septembre 1852 rapporte la visite du préfet pour faire le point sur les chemins vicinaux à partir de Prades.
Albert Bayrou relève qu'en 1926 le conseil demande la création d'un service quotidien d'autobus entre Sournia et Caudiès (in Caudiès-de-Fenouillèdes, à la recherche du passé). Dans les Rapports et délibérations du Conseil général, sont notées les subventions versées pour ce service.
Cette liaison par autocar a été assurée par Jean Obrador (transports Zafon) dont l'histoire est développée dans le chapitre "Autocars".