MAIRIE

 

La mairie fut détruite par les Espagnols en 1554, en même temps que le couvent, reconstruite en 1656, grâce à Nicolas Pavillon, évêque du diocèse d'Alet dont faisait partie Caudiès à l'époque.

 

Mgr Nicolas Pavillon, évêque d'Alet (de 1639 à 1677) fr.wikipedia.org
Mgr Nicolas Pavillon, évêque d'Alet (de 1639 à 1677) fr.wikipedia.org

Pour Albert Bayrou (in Caudiès-de-Fenouillèdes, à la recherche du passé), 1656 est la date de construction de la maison de ville. Auparavant, les assemblées consulaires avaient lieu dans le couvent des Augustins. La maison consulaire fut inaugurée le 16 août 1657.

                                           

                                                           INSCRIPTION DE LA CLOCHE DE LA COMMUNAUTÉ

                                                                                                 -  1656 -

                                           " La ville de Caudiès consacre ce présent à la Sacrée Mère de Dieu,

                           le noble I. de FORNÈS, procureur du Roi, sous les consuls Maîtres I.DE, I.BAUX et F.SOLIÉ."

 

 

Il relève dans les délibérations consulaires, qu'en 1754, l'hôtel de ville tombe en ruine et que le maire propose que les assemblées communales se tiennent dans sa maison; le conseil se réunit dans l'école des garçons.

En 1766, l'hotel de ville est inhabitable et les réunions se font chez le sieur Bournegarde. Le 16 août 1767, il est décidé que les travaux de l'hôtel de ville seront effectués par Jean Crambes, menuisier à Saint- Paul pour 555 L.

En 1789, l'abondance de la neige et le poids de la glace ont fait écrouler une partie du toit de l'hôtel de ville.

Dans les délibérations municipales, il relève qu'en 1924, le 12 juin, est votée une somme de 1 200 F pour réparations à la mairie.

En 1933, une demande de subvention pour travaux est adressée au Conseil général.

Neige décembre 2017
Neige décembre 2017
Beffroi Mairie
Beffroi 2020

Ces magnifiques photos données par Philippe Dubedat montrent bien les détails de la tour de l'horloge. Il est à noter que cette maison commune a traversé la révolution en conservant sa croix.

Mairie et toits

Prenant comme modèle le beffroi de la Mairie, Mireille Bouix crée un logo pour le site du Musée Virtuel (janvier 2021).

LOGO MUSÉÉ VIRTUEL
Logo Musée Virtuel de Caudiès peint par Mireille Bouix

En 2011, la mairie bénéficie d'importants travaux d'agrandissement du rez-de-chaussée avec mise aux normes (accès handicapé), tout en gardant les portes en bois. Le mur  de 90 cm qui séparait le corps de garde du local de gauche a été percé.

La mairie abrite dans la Salle des mariages, deux coffres en bois de l'Ancienne  Viguerie. L'un a deux serrures. La première clef est gardée par le premier consul, l'autre par le greffier; il contient des papiers ont i a été fait un inventaire non signé (selon Albert Bayrou in Fenouillèdes, Diocèse d'Alet).

La mairie conserve une photo du bataillon scolaire prise le 14 juillet 1895 et le ratelier des armes du bataillon (le premier à gauche est d'origine). Vers 1910, il y avait toujours un ratelier d'armes derrière le tableau noir.

Albert Bayrou relève  dans le budget communal de 1841, 10,50 F pour l'entretien des dix-huit fusils de la Garde Nationale qui se trouvent à la mairie (In Caudiès de Fenouillèdes, à la recherche du passé).

1849 - Les 148 fusils remis à la Garde Nationale de Caudiès étaient déjà vieux et usés, mais ils n'ont pas beaucoup servi. En conséquence, le conseil considère que la commune ne saurait payer le remplacement de 31 baïonnettes dont le prix total s'élève à 93 F et de 15 bois s'élevant à 72?75 F.

1852 - La commune doit payer 150 F pour la réparation des fusils de la Garde Nationale.

 

 Ce tableau représentant la place de la Mairie, a été peint et offert à la municipalité par un artiste peintre et sculpteur de Saint-Paul, Georges André Gouiller. Il est accroché dans la salle des mariages, au premier étage.

Sur la place , un banc est adossé au mur de la mairie, à coté de la fontaine. Les aînés du village viennent s'y asseoir recherchant tantôt le soleil, tantôt  l'ombre selon les saisons. On l'appelle le "Banc des Sénateurs".

Pendant la semaine de la Francophonie  (mars 2018) pour l'exposition "Dis-Moi Dix Mots sur tous les tons", un poème écrit par Michel Mazeroles, utilisant les 10 mots imposés, a fait les délices de tous ceux qui ont pu le lire à la bibliothèque y compris les "Sénateurs".  Il est retranscrit ici.

Deux autres tableaux ornent la salle des mariages. L'un, représentant Notre-Dame de La Val est une oeuvre de Jean-Joseph Morer, ancien maire de Caudiès (1953-1959) et secrétaire du Salon des Artistes Français. 

L' autre, représentant les "Armoiries de Caudiès" serait dû à Paul Balmigère.