En 1899, dans la deuxième édition (la première édition en 1879) de son "Guide historique et pittoresque dans le département des Pyrénées Orientales", Pierre Vidal rédige un chapitre intitulé de Saint-Paul à Caudiès. il note:
CAUDIÈS
11 kil. de Saint-Paul, 52 kil. de Perpignan.
Cette commune (1167 habitants) tire son nom de ces d'eaux chaudes qui soudaient dans les environs (1).
L'église mérite d'être visitée à cause son rétable qui est du XIVe siècle.
Avant 1790, Caudiès était chef lieu de viguerie et possédait un bureau d'enregistrement, un entrepôt de sel et de tabac, et un trésorier de France.Il avait aussi un tribunal de justice dont les arrêts ne furent pas toujours empreints de la plus grande impartialité puisqu'on dit encore, dans le canton:
Justiço dé Caudiès
Justiço dé tort é dé trabès (
note*)
Suivent des notes sur Notre-Dame de La Vall (orthographe de l'auteur) et une photo reproduite ici.
Trace du Tribunal de Caudiès est également trouvée dans le Dictionnaire de Jurisprudence et des arrêts, établi par M. Prost de Royer en 1784, dans la rubrique Allègrement (droit fiscal)
Note *: : dans son livre Horace Chauvet rapporte l'histoire qui a conduit à cette maxime.
Le journal "Mémorial de la Loire et de la Haute Loire" publie dans son édition du 4 févier 1883 (retronews.fr) une diatribe contre les députés de la Loire en comparant leur conduite à celle de l'ancien Tribunal de Caudiès.