Dans les extraits des délibérations consulaires et municipales réunies en 1996 par Albert Bayrou dans son ouvrage Caudiès-de-Fenouillèdes, à la recherche du passé, plusieurs concernent la prison:
1714, mars - Charles Arché, dit Marrel, prisonnier dans la prison de Caudiès pour vol, doit être conduit à Toulouse.
Il sera conduit à Toulouse par François Faure, accompagné d'une escorte; il lui sera payé 5 l. par jour.
1719, novembre - Le viguier fait emprisonner le 1er consul qui prétendait s'approprier la police.
1778 - Les prisons tombent en ruines; les coupables trouvent facilement le moyen de s'évader.
1780 - L'arrêt du Conseil d'état du 29 mars 1773 prévoyait la reconstruction des prisons de Caudiès, ce qui n'avait pas été fait. Le ministre a consenti à cequ'il soit acheté un local appartenant à la demoiselle FÉNATEU, pour 600 livres. Il servira prison civile; il y aura les cachots et le logement du geôlier.
1790 - Les prisons de Caudiès ne sont "ni fortes ni saines, que cependant on peut à peu de frais réparer l'un et l'autre de ces défauts.
Le premier étage, avec plancher, est ordinairement destiné aux prisonniers par ordonnance de police.
Le rez-de-chaussée contient deux cachots malsains à cause de naissance d'eau, que lesdites prisons sont assez grandes pour y loger un concierge qui y fait sa résidence ordinaire; que les prisonniers de police sont ordinairement entretenus par la commune; que les prisonniers détenus pour crime capital ont été entretenus jusqu'à présent aux frais du domaine. Enfin que les dites prisons ont été construites aux dépens du Roy."
1903, 9 juillet - Le local de la prison est loué pour 1 an, à partir du 10 mai, à M. VAQUIER Pierre, au prix de 15 F.
1922 - Adjudication de l'ancienne prison; mise à prix 15 F.