RUGBY

 1912 - 1913  La partie de Rugby

Est reproduit ici intégralement, un texte manuscrit écrit par Louis Rieuvernet (né en 1900), transmis par Pierrette Rieuvernet:

      " Il ne viendrait à l'idée de personne de prétendre que Caudiès a été le berceau du Rugby. Par contre, personne ne peut lui contester d'avoir été un des premiers villages ayant eu une équipe se livrant à ce jeu. Et quelle équipe, voyez plutôt.

        Cela se passait vers 1912 ou 1913, nous avions une douzaine d'années. Perpignan s'éveillait au sport et brillait dans la pratique du rugby. Presque tous les dimanches il sortait victorieux de la compétition où il était engagé. En raison de ses succès, les enfants de tout le département s'intéressaient au jeu et tous les lundis, à l'arrivée du journal l'indépendant qui apportait le compte-rendu des matches de la veille, les cours d'école retentissaient des critiques que les grands adressaient aux joueurs et des conseils qu'ils leurs prodiguaient pour réussir de meilleurs scores.

          Tant que dura l'hiver cela n'alla pas plus loin. Il pleut trop souvent, pour que l'on trouve du plaisir à aller patauger dans la boue en pantalons courts et chaussés de galoches. mais au printemps, quand la température permet d'ôter le pull-over et que l'on remplace les galoches usées par des espadrilles, il vous prend l'envie de taper du pied dans le ballon. A ce moment-là, quelqu'un dut proposer de former un équipe et de jouer au rugby, et tout le monde dut être de cet avis.

           Mais pour jouer au rugby il faut un terrain, deux équipes, un arbitre et un ballon. Le terrain, il y en a bien un qui serait commode, en plein village et une pelouse toujours verte, "Le Pré". Mais il est communal et loué aux bouchers qui, ayant un troupeau de moutons important, ont l'habitude de l'enfermer le dimanche dans ce pré complètement clôturé, ce qui donne un jour de repos au berger. Donc il faut chercher ailleurs et les emplacements ne sont pas nombreux. Le dévolu fut jeté sur la "Desquière". La Desquière était à cette époque, quelque chose de particulier pour les gens de Caudiès. C'était un "Breil", un endroit bien ombragé où les arbres poussent en toute liberté, bordé par la rivière et où jaillissait une source d'eau très fraîche. Le dimanche on allait s'y reposer à l'ombre; les mamans apportaient le goûter des enfants et attendaient que la canicule soit passée pour revoir à la maison. Un petit bois de Boulogne quoi, Me Armagnac en avait  d'ailleurs fait le motif d'une chanson.

              Après examen du lieu, il fut décidé que faute de mieux on pourrait s'en accommoder. Il y avait bien des arbres mal alignés, ce qu'on voit assez rarement sur un terrain de sport et qui là émaillaient la pelouse : on les contournerait. Il fut aussi entendu que les lignes de touche, seraient d'un côté la rivière, et de l'autre le mur  qui servait de sentier pour se rendre à la source où tout le voisinage allait puiser de l'eau fraîche. Les lignes de but, les branches coupées  les indiqueraient. Quant au poteaux les arbres les mieux placés en tiendraient lieu.

La question du terrain se trouvant tranchée, , il restait à régler celle des équipes et du ballon. C'est là qu'apparait une difficulté insurmontable. Il fallait trouver 30 joueurs et nous n'étions même en puisant  dans les plus grands des petits que 14. La matière grise dut être drôlement sollicitée car une solution fût trouvée: il y aurait deux équipes de 7 joueurs chacune. Sur le papier, chaque équipe aurait 2 piliers et un talonneur, 1 demi de mêlée, 2 trois-quarts, 1 arrière. Mais chaque joueur peut occuper 2 postes différents suivant la phase du jeu.

En ce qui concerne l'arbitre, tout le monde connaissait le jeu et il était interdit de tricher. Donc on pouvait s'en passer.

Il restait à se procurer un ballon. Il y avait bien la pelote de chiffon, mais ce n'était pas beau. Il y avait aussi la vessie de coton que le boucher nous aurait  donnée et qui bien gonflée ressemblerait assez à un ballon. Ce n'était pas assez solide. Manufrance vint à notre secours. Sur son catalogue qui existait déjà à cette époque, quelqu'un repéra un ballon. Le prix en était indiqué; il n'était pas très élevé mais nous n'étions pas riches. Il fut donc décidé qu'un trésorier désigné sur le champs, recueillerait notre "sou du dimanche" tout le temps qu'il faudrait  pour réunir la somme nécéssaire à l'achat du ballon. Cette somme réunie, commande en fut passée. Les quelques jours qui suivirent, furent interminables mais tout a une fin et l'attente aussi. Un soir, après la classe , devant les futurs joueurs assemblés, le trésorier défit l'emballage qui contenait l'objet de nos désirs. Ce fut un cri d'admiration unanime. Un superbe ballon, comme on en avait rêvé . On aurait dit un gros melon, mais un melon dont les côtes auraient été l'une jaune, l'autre rouge, juste les couleurs du pays. Seulement il était rond. Mais si on voulait s'arrêter à de si petits détails on ne ferait jamais rien.

                Toutes les conditions étant remplies, il fut entendu que le dimanche d'après, on ouvrirait la saison. Et ce dimanche arriva. Évidemment, les joueurs n'avaient ni caleçons, ni maillots aux couleurs différentes, mais on se connaissait assez pour savoir de quelle équipe on faisait partie. Pas de crampons non plus, on est bien plus léger en espadrilles.

                 Les équipes prirent donc place sur le terrain et le moment pathétique, le coup d'envoi fut donné. Pendant un moment, tout alla très bien. Il y eut quelques arrêts  de jeu pour expliquer à un joueur inexpérimenté qu'il avait commis une faute, ou pour aller chercher le ballon dans un jardin voisin, mais dans l'ensemble, on avait l'impression de jouer au rugby.

Cela ne dura pas longtemps. A la suite d'un coup de pied mal ajusté, le ballon partit en touche et du côté de la rivière, c'est à dire dans l'eau. Ce cas n'avait pas été prévu. Pendant quelques instants il flotta, puis rapidement il s'enfonça et sombra. Il fallait agir vite, le courant l'emportait. Les plus courageux se mirent à l'eau pour récupérer l'ustensile et ils eurent la bonne fortune de le rattraper à temps. Mais quelle surprise: l'eau n'arrêtait pas de s'en écouler, on aurait dit une éponge que l'on aurait pressée. Pendant le jeu, le ballon ayant sans doute trouvé sur sa trajectoire quelque branche sèche, une des côtes du melon s'était décousue en partie et laissait voir de quoi était fait l'intérieur. C'était une éponge, tout simplement une éponge  qui se retrouvant dans son élément d'origine s'était gorgée d'eau. Cela expliquait aussi que nous n'ayons pas trouvé de valve pour le gonfler. En tout cas le tissu n'était pas garanti bon teint  car le rouge et le jaune s'étaient mélangés et l'aspect du ballon n'y avait rien gagné. Le jeu continua  mais notre élan était brisé, le coeur n'y était plus.

                   Voilà comment en 1913, on jouait au rugby à Caudiès.

1921

Le 24 novembre 1921 est déclaré en préfecture, le Club Olympique de Caudiès de Fenouillèdes, COC XIII, qui réunit les treizistes en Jaune et Bleu. Jusqu'au début des années 1970, il représentera Caudiès en division fédérale. (Renseignements sur l'Agenda 2001, Le Fenouillèdes au jour le jour, prêté par Francine Fabre).

J.O. du 24/12/1921 (gallica.bnf.fr)
J.O. du 24/12/1921 (gallica.bnf.fr)

Le journal Languedoc Sportif du 26 décembre 1921 annonce un match de St Paul contre Caudiès.

Rugby 1921
ressourcespatrimoines.laregion.fr

 

Ce cliché de Louis Rieuvernet est extrait du Livre de Verges et Mérou

ÉQUIPE 1923
ÉQUIPE 1923
Au Pré, 1923 (coll. Palmade)
Au Pré, 1923 (coll. Palmade)
Au pré 1923 (cliché Rieuvernet extrait du livre Vergès Mérou)
Au pré 1923 (cliché Rieuvernet extrait du livre Vergès Mérou)

1927

Journal Languedoc Sportif du 9 janvier 1927
Journal Languedoc Sportif du 9 janvier 1927

Maurice Lucas dresse l'historique du Terrain  de Rugby de Caudiès:

ll y a eu plusieurs terrains en herbe qui ont servi de stade au fil des ans (siècles).

Tout d'abord le pré de la fédération ... bien connu ici !!

Ensuite le terrain situé à la sortie du village à gauche en direction de St Paul (avant existence du rond point d'entrée et du HLM "Résidence Jean MOULIN") et compris entre la Départementale 117 et le chemin des hirondelles ...

Puis enfin après la construction des ouvrages cités ci dessus, sous la municipalité de Jean MARTY et l'impulsion de Georges VAYRE, au début des années 80 (entre 1980 et 1985 de mémoire), la commune a convaincu Mademoiselle PECH * qui habitait au n° 15, avenue du LANGUEDOC à CAUDIES, de vendre une grande vigne située à droite à la sortie du village, entre la Départementale 117 et la voie ferrée.
Mademoiselle PECH consentit à la Commune un prix de vente modique à la condition que le stade qui était projeté porte le nom de son défunt père, à savoir PIERRE PECH.

Ce grand terrain une fois acquis, fut partagé et la Mairie aménagea le nouveau stade au sud coté voie ferrée (l'éclairage par pylones viendra quelques années plus tard) et elle revendit une partie plus petite au Nord, aux établissement CHOUZENOUX qui souhaitaient s'implanter à Caudiès avec un commerce de matériaux de construction en bordure de la RD 117 (ancienne promenade des Caudiésiens).

Les vestiaires furent aménagés ensuite, après raccordement aux réseaux (eau et égouts) sous forme de 3 blocs "ALGECO" (un pour chaque équipe et celui du milieu pour l'arbitre et stockage de matériel pour le Stade), loués et posés à l'angle Sud-Est du stade, ils y resteront jusqu'à la municipalité de Jean Yves LACROIX qui les retirera suite à la disparition des équipes sportives de Caudiès (Rugby, Ecole de Rugby et Football).

Aujourd'hui le Stade Pierre PECH entretenu au minimum, sert principalement aux héliportages lors d'interventions du SAMU 66 ou des Sapeurs Pompiers, venus au secours des caudiésiens lors d'accidents ou problèmes de santé urgents.

 

* Pech Marie Louise Anne Baptistine était née en 1901 (1901-1994), à Caudiès chez son grand-père maternel. Son père Pierre (Raymond, Marius) Pech (1861-?) et sa mère Marie Bes (1872-1960 )résidaient alors à  Ansignan. Ils figurent sur le recensement de population jusqu'en 1921 A partir du recensement de 1931, ils sont notés dans le quartier de la gare à Caudiès. Sur le celui de 1946, le père n'est plus présent.

stade
Photo Dominique Boyer (août 2023)

Dans les délibérations municipales de 1928,  Albert Bayrou relève en date du 23 février, l'attribution d'une subvention à la société sportive "Club Olympique Caudiésien".

1929

Le journal Languedoc Sportif du 15 février 1929 fait le comte-rendu du match ayant opposé à Caudiès le COC  au St-Gaudérique Sportif.

Rugby 1929
ressourcespatrimoines.laregion.fr

1929 RUGBY-CREP

Dans le Languedoc Sportif du 22 mars 1929, il apparait que le club de Rugby de Caudiès joue les demi-finales du championnat de rugby du Comité Roussillonnais d'Éducation Physique (ressourcespatrimoines.laregion.fr).

Languedoc sportif du 22 mars 1929  (ressourcespatrimoines.laregion.fr)
Languedoc sportif du 22 mars 1929 (ressourcespatrimoines.laregion.fr)

Dans le bulletin de la Fédération Française de Rugby du 30 mars 1929, est noté:

Rugby COC 1929
gallica.bnf.fr
Rugby COC
gallica.bnf.fr

Cet article a été publié dans le Midi Olympique du 23 décembre 1929.  Marie Mandoul et sa sœur font ce commentaire (août 2021): "nous pensons qu'il s'agit de notre grand-père Louis. Les cartes de membres devaient être disponibles à la boulangerie pour toucher le maximum de population.
En 1929, notre père était âgé de 20 ans et ne jouait pas au rugby."

Le Languedoc sportif du 14 décembre 1934 signale une défaite du C.O.C.

Rugby 1934
ressourcespatrimoines.laregion.fr
USAP Quillan
quillan-limoux-rugby.fr

Vers 1945

Rugby 1945
1945 (coll. Palmade)
1945 (coll. Palmade)

Selon Christophe Toreilles, il faut distinger deux périodes pour le COC, :

- avant la seconde guerre mondiale, l'équipe jouait le rugby à XV,

- après la guerre, le COC s'était transformé en équipe de rugby à XIII.

Il est à noter que le rugby à XIIi avait été interdit en 1941 par le régime de Vichy.

Cette coupure de presse rend compte de l'opposition entre les 2 expressions du Rugby qui sévissait alors.

Rugby 1935
Languedoc Sportif, 8 février 1935
rugby 1950

Georges Vayre, alors au XIII Catalan (de 1947 à 1951), avait organisé une rencontre contre Caudiès dont il assura l'arbitrage, comme en témoignent ces photos confiées par Denis Vayre.  Le Docteur Bonzoms, ancien président du XIII Catalan était présent.

Équipe de Caudiès réunie pour un match amical contre le XIII Catalan (renseignement donné par Jean-Paul Tricoire).

 

Photo: coll. Christophe Torreilles

identification: JC. Vidal, M. Lucas

 

Debout: TRIAIRE, PUJOL, CASTELLO, PAYRÉ, ALBA, RAHEM, GIBERT, PERONEILLE, BAQUÉ, CAPET

Assis:: TOREILLES, BLANQUIER, PÉRONEILLE  H., PLA ROBERT, ANCEIL, CALVET, ESPINALT

 

Année 1970 -1971

Debout:

Doumergue, Gibert-Payré, Toreilles j.a, Castello, Rey jp

Chadefeau

2ème rang

Tribillac, Bourrel

Assis

Blanquier, Espinalt, Bournet, Navarro, Rey

 

(Coll. Ch. Torreilles, légendes: J-C Vidal, M Lucas.)

Rugby Coc XIII
Pins COC XIII

En 1990, Le COC XIII renait.

Sur le bulletin de "Caudiès Avenir" de juillet 1989 (Bulletin de la liste d'opposition), il est noté:

"Le C.M. prend acte de la création d'une équipe de rugby à 13 à Caudiès. Une entente devra intervenir avec le foot si celui-ci continue la saison prochaine."

 

 

Voilà, ce petit club retiré dans le haut Fenouillèdes après ces quelques saisons riches en émotions, mais aussi connaissant des difficultés d’effectif, les renforts venus de la plaine permirent de connaître les joies du championnat de France.

Malgré cela nombreux sont les Caudièsiens qui nourrissaient l’espoir de revoir ce terrain animé par le bruit du cuir, qui traversait le pré de main en main, après quelques tampons et raffuts bien mis. Bien sûr les clameurs du Dimanche 15 h manquent à ce petit village.Mais nombreux sont les jeunes qui vont mouiller le maillot pour les clubs voisins.

La traversée du désert, qui dans l’esprit de beaucoup ne devait pas durer, fut malheureusement très longue

Le sport a fait sa réapparition avec un club de foot formé de nombreux rugbymen. L’idée de reformer le COC XIII devenait de plus en plus réalisable et c’est ainsi qu’ un amalgame de joueurs et de non joueurs permit à une poignée d’irréductibles de faire renaître ce club qui avait connu de biens belles saisons vingt ans avant.

Coll. Christophe Toreilles, Légende corrigée: Debout? =Palmade,  Assis, lire Castello au lieu de Castillo

 

Maurice Lucas a résumé l'histoire de l'École de Rugby:

Photos de la relève, fournies par Chistophe Torreilles.
Photos de la relève, fournies par Chistophe Torreilles.
Coll. Christophe Torreilles
Coll. Christophe Torreilles

Légende et identifications de Maurice Lucas de cette photo de 1993 prise par Marcel Lacoste au stade Pierre Pech de Caudiès

 En 1993, pour maintenir les effectifs, le COC XIII et le SPAC XIII (Saint-Paul) fusionnent pour former Le Fenouillèdes XIII avec les autres villages.

coll. Maurice Lucas
coll. Maurice Lucas

coll.Maurice Lucas
coll.Maurice Lucas

coll.Maurice Lucas
coll.Maurice Lucas

 

LE DERBY DU FENOUILLEDES  raconté par Maurice Lucas:

Un seul tournoi "George VAYRE" a été organisé à CAUDIES au stade PECH auquel ont participé
toutes les écoles de rugby des Pyrénées Orientales (12 de mémoire) et à été remporté par PIA XIII en 1995

 

 

En 1993, avec Jean-Pierre Mana comme entraineur, le COCXIII est finaliste du championnat de France de promotion contre Ile-sur-Têt au Barcares (score 8-21).

En 2000, l'équipe Séniors qui joue en Fédérale remporte la coupe de France et les Minimes sont finalistes.

coll. Christophe Torreilles
coll. Christophe Torreilles
de gauche à droite; Vidal JC, Vergès H, Verges JL, Castello H, Pédrol, Bournet L.
de gauche à droite; Vidal JC, Vergès H, Verges JL, Castello H, Pédrol, Bournet L.

 

Durant plusieurs saisons, le dévouement et la motivation ont été le refrain de nous tous qui sommes devenus des amis.

Qu’ils aient été joueurs ou bien dirigeants, le club a reposé sur leurs épaules tout au long des années.

 

 Marcel Lacoste avait publié dans l'Indépendant un article  sur l'histoire du COC XIII, à l'occasion d'une réunion conviviale des anciens dans le parc Jean Jouret de Notre-Dame de La Val (2003)

Coll Christophe Torreilles
Coll Christophe Torreilles
L'Indépendant (coll. Christophe Toreilles)
L'Indépendant (coll. Christophe Toreilles)

Deux Rugbymen (XV) méritent d'être cités ici:

 

René Bonnemaison

connu pour être à Caudiès à la tête de la fabrique de chaises, il a joué au Rugby à Perpignan (aux Quins) où il est né en 1905, avant d'être débauché en 1926 pour l'US Quillan. Il remporte le championnat de France avec Quillan en 1929 contre Lézignan. Il perd contre Agen en 1930.

Thierry Meynier (Quillan)  transmet cette photo de l'équipe victorieuse, et la médaille de finaliste de la saison précédente

Rugby champions 1929

L'entreprise de Caudiès fait faillite en 1932.

Le journal "Languedoc Sportif" (ressourcespatrimoines.laregion.fr) permet de suivre sa carrière de Rugbyman.

Languedoc Sportif, 3 août 1928  (geneanet.org)
Languedoc Sportif, 3 août 1928 (geneanet.org)
Bonnemaison licence
Languedoc Sportif, 27 octobre 1933
Bonnemaison Toulon
Languedoc Sportif, 11 décembre 1936

René Bonnemaison né donc à Perpignan en avril 1905 de Jean-Baptiste Bonnemaison et Marguerite Trogno, tous deux originaires de Caudiès de Conflent. Son père , alors soldat de 2ème classe décède de la grippe à l'hôpital  militaire dans le Rhône en 1918 (Mort pour La France). L' acte de naissance de René Bonnemaison est anoté: Adopté par la Nation en 1915.

Il décède à Toulon en 1991 (Insee), sa femme Marguerite Auriol en 1998. Sa fille Simone, née à Quillan en 1928, décède aussi à Toulon en 2009.

Dacien Olive

signalé par Francis Mérou.
Né à Claira en 1924, c'est le petit-fils d'Olivier Olive, menuisier à Caudiès.

Son père, Alphonse,Lazare, Raymond Olive a épousé Ernestine Nogues à Claira en 1923.

Son oncle Dacien Olive, mort pour la France En 1914, figure sur le Monument aux morts de Caudiès.

Après avoir joué à Perpignan, il joue notamment pour l'AS Monferrand et participe 2 fois (1951et 1952) au tournoi des Cinq Nations. Il travaille chez Michelin.
Il décède en 2003 à Thiers (Puy de Dôme).

http://www.cybervulcans.net/
http://www.cybervulcans.net/

Sans oublier Georges Vayre, né à Caudiès  (en 1921)  dont il a été conseillé municipal ente 1971 et1991.

Avec ses coéquipiers du collège de Perpignan, il sera champion de France scolaire de Rugby en 1939.
"Joueur de rugby de l’équipe espoir de l’USAP où il jouait troisième ligne et du Treize Catalan dont il fut le talonneur, il a remporté la coupe de France (saison 1949/1950) même si une blessure malencontreuse l’a empêché de disputer la finale. II a fait partie de la mémorable équipe des Catalans de France qui a battu l’Australie en 1948." (Denis Vayre)

Merci à tous ceux qui m'avaient aidé à créer ce chapitre (Pierrette Rieuvernet, Denis Vayre, Jean-Piere Verges) et tous ceux qui plus récemment ont contribué à le réécrire notamment pour les Journées Européennes du Patrimoine 2023 (Patrimoine du sport): Maurice Lucas, Christophe Torreilles, et Jean-Claude Vidal.