HISTOIRE DE L'ÉCOLE

Sans insister sur les "disputes" entre clergé et laïques qui font l'objet du chapitre intitulé "La guerre scolaire à Caudiès", chacun voulant affirmer sa suprématie sur l'instruction, les enjeux ne concernent pas seulement les hommes et leurs idées mais également les bâtiments.

En s'aidant de différents documents numériques ou non, des souvenirs des uns et des autres, de leurs photos, ce chapître tente de rétablir une certaine chronologie. Toutes les contributions pour combler les lacunes ou corriger des erreurs sont les bienvenues.

 

Il y eut d'abord les Maisons d'école,  locaux prêtés ou légués par des particuliers au clergé catholique, comme l'école du Presbytère.

Puis la commune investit, en général avec l'aide du conseil départemental voir de l'état, successivement dans 3 bâtiments :

          - l'école de la rue de la gare (actuelle rue de la poste),

          - les "Anciennes Écoles"

          - le groupe scolaire actuel Jean Joseph Morer

Avant la Révolution, l'enseignement est prodigué par le clergé catholique:

..."Les évéques d'Alet le prouvèrent en leur envoyant pour les instruire de vertueux jeunes gens* qui se destinaient au sacerdoce. Ceux-ci se formaient d'abord et subissaient une sérieuse épreuve sous leurs regards ; ils allaient ensuite, remplis d'un zèle de néophyte, préluder à leur ministère sacerdotal, en se livrant à l'éducation des enfants de la campagne, Assurément, les villages de ce diocèse furent privilégiés, car les jeunes filles eurent aussi des maîtresses de choix, des régentes, dont Mgr Pavillon fut le fondateur et le père, apportaient à l'école les garanties et les avantages des maîtresses congréganistes. Bien qu'elles ne fussent pas liées par des voeux, revenant tous les ans passer trois mois à la maison-mère, elles s'y retrempaient dans l'esprit de leur vocation et se conservaient dans les vertus nécessaires à leur délicate fonction."

* Caudiès appartenait au diocèse d'Alet dont Nicolas Pavillon fût l'évêque (1637-1677).

** appelés les régents

 

In Le clergé du Languedoc et l'enseignement primaire aux deux derniers siècles : mémoire présenté aux États de Montpellier de 1889 / par l'abbé P. Guirauden. (gallica.bnf.fr)

 

 Anne-Marie Olive, dans son fascicule "Caudiès-de-Fenouillèdes, capitale oubliée" a relevé un certain nombre de régents de l'école de Caudiès, cités ici:

- 1702 ROLLAND  ?

- 1706 PINEL Alexandre

- 1713 ROQUEFORT Nicolas

- 1721 AUTHIER

- 1736 ALARY ?

- 1767 -1768 HUILLET  Nicolas

- 1773 LAFFITE

- 1774 AUDOUY?

- 1789 MARCEROU François

- 1789 ROUSSEL ?

La Révolution

Pendant la Révolution, la loi du 19 Décembre 1790 crée l'Instruction Publique pour tous. Malgré les difficultés, il semble que Caudiès ait été une des rares communes (5) du District de Perpignan à posséder le maître requis, 6 mois après la promulgation de la loi..

D'ailleurs, sur le site de généalogie (geneanet.org) sont trouvés:

 -  DEVILLE Guillaume (1751-1809), marchand apothicaire, capitaine général des douanes, instituteur à Caudiès.

-  DEVILLE Jean Guillaume (1788-1842?) sous-lieutenant d'infanterie retraité à 29 ans, marié à Jeanne Marie Louise Olive, instituteur à Caudiès.

Création d'une école Publique

1836 voit la "création d'une école publique pour garçons. Georges Mons, d'Estoher (Prades) est le premier instituteur nommé." (d'après "Il était une fois ma contrée...Caudiès de Fenouillèdes, par Enric Caumeil Solere)

Le Journal des Pyrénées Orientales du 8 juin 1844 relate des subventions accordées

Les recensements de la population consultés en ligne (actuellement jusqu'à 1906) indiquent les professions et le quartier habité. Les journaux anciens aident aussi à établir une chronologie (gallica.bnf.fr et ressourcespatrimoines.laregion.fr)

 

    Sur le recensement de 1841 est inscrit DEVILLE Antoine Auguste (1817-1882) instituteur.

    En 1846, il reçoit un prix pour s'être distingué dans l'exercice de ses fonctions d'instituteur communal en 1843-44 et 1844-45    de même que Georges Mons (Journal des Pyrénées Orientales du 29 avril 1846).

  • 1851 - MOULARD est inscrit sur le tableau d'avancement des instituteurs communaux, publié dans le Journal des Pyrénées Orientales du 15 février. 

  • 1852 - Madame Baux reçoit une médaille de bronze pour les années scolaires1849-50 et 1850-51 décernées par le ministre de l'Instruction publique et des cultes (Journal des Pyrénées Orientales du 3 juillet 1852).
  • 1856 - GAY Louise, religieuse du St Sacrement, supérieure de l'école des filles (+ 2 religieuses, 3 élèves pensionnaires)

    - CHAÏLA Jean-Baptiste, 46 ans, instituteur communal ( en septembre 1857, au décès de sa fille)

     

 

1862 Sur la liste des donateurs de la Société du Prince Impérial,. figurent les instituteurs de Caudiès

 

instituteurs 1862
gallica.bnf.fr
  • 1866 - VIDAL Donatienne, 50 ans institutrice
              - CAUNEILLE Alexis 37 ans (était noté instituteur à Caudiès en février 1863 au décès desa fille, mais aussi en 1871 comme témoin à la naissance d'Emile Grassaud qui sera Médecin à Caudiès à partir de 1896 Archives Pyrénées orientales, Etat civil Caudiès). En 1867, il est inscrit sur la liste des instituteurs ayant reçu un prix, parue dans le Journal des Pyrénées Orientales du 3 septembre 1867 (Prix de Mr le Ministre de l'Instruction Publique), ainsi que Melle VIDAL.

Le discours de l'Inspecteur de l'inspecteur d'académie est publié dans le Journal des Pyrénées Orientales du 6 septembre 1867. Il s'y montre très élogieux pour l'Institutrice de Caudiès qui s'est beaucoup investie por enseigner aux filles alors même qu'il n'existe pas encore d'école pour elles.

Gratuité de l'enseignement primaire

Elle est instaurée à Caudiès en 1867 , fait rapporté dans Le Journal de Toulouse du 15 décembre 1867.

rosalis.bibliothequue.toulouse.fr
rosalis.bibliothequue.toulouse.fr

Le recensement de 1876 cite

Au quartier du Jeu du Mail:
 BOURGES Simon 51 ans (né à Rabouillet, marié à Traby Marie ), également noté comme observateur pluviométrique en 1878 (gallica.bnf.fr: Rapport et délibérations du conseil général des Pyrénées-Orientales 1878) et RAUCY Jean-Baptiste instituteur adjoint.

Au quartier du Pont de Quillan

VERGÈS Angèle, 24 ans institutrice  et VERGÈS Marguerite adjointe.

 

 

    1877Construction d'une école communale pour les filles.

 

Déjà dans  le Journal des Pyrénées Orientales du  12 mars 1856 est publiée une purge d'hypothèque sur l'achat par la commune de Caudiès d'un maison destinée à devenir l'école des filles (ressourcespatrimoines.laregion.fr).

L'école des filles a été construite en fait à  l'emplacement de l'hôpital. On retrouve son financement dans les délibérations du conseil général des Pyrénées-orientales de 1877.

  • Les recensements suivants renseignent encore sur les instituteurs résidant donc exerçant à Caudiès.

  • En1881
    - CAUNEILLE Marie, 22 ans institutrice dans le quartier de l'église
    - CAPTIER Hélène, institutrice résidant au même numéro. Le ménage du prêtre noté au

    numéro suivant

  • Dans le quartier Simorre, sont signalés (actuellement quartier de la poste)

  • - DEBAT Etienne, 23 ans (marqué aussi Instituteur comme témoin du mariage  Sauzel Jean-Baptiste et Verdier Lucie en 1880)

  • - CARBONE Antoinette 22 ans, institutrice, sa femme,

  • - ARCENC Alexandre

         En 1886

         -  OLIVE Marie Anne institutrice en retraite 66ans, quartier du Moulin

         -  AURIOL Marie Louise, institutrice 22ans,résidant quartier de l'Eglise

         -  FORGUES Marie Estelle 20 ans, même résidence, le numéro suivant étant occupé par un prêtre.

            -  JOURDA Prosper, instituteur en retraite, 66 ans, quartier de la place.

En avril 1888, le Conseil général adopte le principe d'une subvention pour le mobilier scolaire de Caudiès (gallica.bnf.fr).

Recensement 1891

  • -  FLAMAND Pierre, 33 ans, instituteur, réside au numéro 13, quartier Simorre.
  •  Des renseignements complémentaires ont été trouvés par l'intermédiaire de Geneanet.org: instituteur à Caudiès en 1882-1883. Bourse à l'école normale attribuée le 27/4/1876 et admission en 3ème année. Était déjà instituteur adjoint en 1876.
  •  Il est à noter que Pierre Flamand est porté comme témoin sur l'acte de naissance de Boyer Marthe Jacquette en 1886. On retrouve ce témoin toujours instituteur sur des actes de naissance consultés jusqu'à 1892.
  • - Sur ce même acte, on retrouve un second témoin instituteur BARBAZA Jean, qu'on ne retrouve plus après 1889.
  • -  OLIVE Adrienne 22 ans notée comme institutrice résident quartier de la place. (Il s'agit en fait d'Adrienne Marie Magdelaine Olive née le 23 octobre 1868 à Caudiès, fille de Jules Raphaël dit Paul, OLIVE et de Louise Pauline Rose Mérou, qui épousera en 1905, MARILL nommé instituteur à Caudiès en 1904. Etat civil Caudiès  Acte de naissance1868).
école travaux 1895
gallica.bnf.fr

En 1896, l'instituteur Flamand quitte Caudiès alors qu'arrive Mr Pouget.

instituteur 1896
ressourcespatrimoines.larégion.fr

1900

Les délibérations du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales concernent l'école des garçons .

gallica.bnf.fr
gallica.bnf.fr

  Sur le recensement de 1901 est répertoriée Madame Jasse Marie qui apparaissait déjà sous son nom de jeune fille Paris                en 1896, et résidant chez ses parents.

1902 Fermeture de l'École congréganiste.

Les Frères chrétiens  refusent de quitter l'établissement et sont délogés par les gendarmes malgré les protestations du maire de l'époque Mr de Ferluc. Les scellés seront partiellement arrachés et un commissaire de police devra venir de Perpignan.

Cet évènement est développé "La Guerre Scolaire à Caudiès"

gallica.bnf.fr
gallica.bnf.fr

Sur le recensement  de la population de Caudiès en 1906 sont relevés:

  • MARILL, instituteur public réside en location publique au quartier de la gare avec sa fille Henriette née d'un premier mariage et sa femme, également institutrice OLIVE Maria Magdelaine. Il arrive à Caudiès en 1904. Il participe à la Campagne contre l'Allemagne de novembre 1914 à Juin 1915. Il est nommé officier académique en 1923.

  • -  OLIVE Maria Magdeleine (née à Caudiès le 23/10/1868 de OLIVE Jules Raphaël, boulanger 41 ans et Mérou Louise Paule.)

  • -  JASSE Marie (nom de jeune fille Paris) née en 1864 à Sahorre, épouse de Jasse Raymond. Il est fort possible que ce soit elle qui ait fait les frais de la bataille école laïque et école religieuse en 1908, car son mari était sur la liste du Bloc Radical Socialiste conduite par Joseph Poutou qui a remporté les élections.

École du Presbytère

il s'agissait d'une école maternelle privée, " dans la grande maison jouxtant le pré communal, qui appartenait par donation à l'évêché de Perpignan, dotée d'un grand jardin. " (In "la vie des descendants au cours du XXème siècle" de Simone Boyer)

Sur le recensement de la population de Caudiès de 1931 figure  encore Jeanne Séguin  née en 1889, comme institutrice libre. Elle habite chez le curé Jean Jouret  avec sa soeur Eulalie (1892) et sa mère Marie (1857).

École rue de la gare

En 1901

école travaux 1901
gallica.bnf.fr

Cette ancienne photo parue dans la Revue Fenouillèdes, montre l'escalier qui conduisait à l'appartement de l'enseignant.

L'école se trouvait rue de la gare, rebaptisée avenue de la poste quand le bureau de poste s'est installé dans les locaux de l'école.

Le mur qui fermait la cour de récréation côté rue et côté place de La Fontaine a été démoli pour faire un  parking devant le cabinet médical créé après que le Docteur Bissière qui consultait dans sa villa, ait pris sa retraite.

Sur le recensement  de la population de Caudiès en 1906 sont relevés:

  • MARILL, instituteur public réside en location publique au quartier de la gare avec sa fille Henriette née d'un premier mariage et sa femme, également institutrice OLIVE Maria Magdelaine. Il arrive à Caudiès en 1904. Il participe à la Campagne contre l'Allemagne de novembre 1914 à Juin 1915. Il est nommé officier académique en 1923.

  • -  OLIVE Maria Magdeleine (née à Caudiès le 23/10/1868 de OLIVE Jules Raphaël, boulanger 41 ans et Mérou Louise Paule.)

  • -  JASSE Marie (nom de jeune fille Paris) née en 1864 à Sahorre, épouse de Jasse Raymond. Il est fort possible que ce soit elle qui ait fait les frais de la bataille école laïque et école religieuse en 1908, car son mari était sur la liste du Bloc Radical Socialiste conduite par Joseph Poutou qui a remporté les élections.

Le journal le Télégramme y relate un incendie en 1913.

Incendie école 1913
Le Télégramme 18/11/1913 (gallica.bnf.fr)
  • L'école du quartier de la gare semble être restée en fonction jusqu'au moins vers 1922 (les parents de Louisette Rey y sont allés). D'ailleurs en 1928, on trouve 2 annonces publiées, l'une dans La Journée Industrielle, et l'autre dans l'Usine, pour la construction d'une école

Travaux École
La Journée industrielle, 2 août 1928
Construction école
L'Usine, 10 août 1928

Anciennes Écoles

Photo Andrée Tricoire  2019
Photo Andrée Tricoire 2019

De  1919 à 1932 , Mr BARBIÉ Jean Théodore Bonaventure aurait été directeur des (Anciennes) Ecoles où il aurait résidé avec son épouse et son fils, dans l'appartement au-dessus des salles de classe (note d'après Michel Mazeroles), accessible par un escalier extérieur donnant dans la cour des filles, détruit en 2019 (ainsi que le puits encore visible sur la photo).

Garçons et filles étaient mélangés dans les salles de classe, mais les cours de récréation étaient séparées, celle des garçons se trouvant en haut à gauche de l'escalier et celle des filles à droite. Ceci explique l'existence des deux portes au sommet de l'escalier.  La photo sur les marches montre le mur de séparation entre les cours. A droite les écoliers sont photographiés devant ce qui était le préau dans la cour des garçons (on voit les agrès suspendus).

Façade 2019 (Photo Jean-Paul Tricoire)
Façade 2019 (Photo Jean-Paul Tricoire)

Recensement  1931

Xetxu René né en 1902 à Perpignan, instituteur
Xetxu Lucienne née en 1903 à Estagel,  institutrice
Barbié Jean né en 1895 à Sournia instituteur
Saut valentine femme d’un gendarme institutrice

Ce Registre de matricules des maîtres de l'école de Caudiès  a été donné en 2017 par Annie Mérou et son frère Denis Candille.

En 1936

Mr et Mme GRAU

Mme RASPAUD Marie Louise

 

Pendant la guerre

Mr BEZIOT ,

Mme CANET

Mr BRU Gaston et Mme

Mme Canet
Mme Canet

En 1946-47

Mr PEILLE Roger
Mr CANAL
Mr MODAT René
Mr FOXONET (directeur de l'école des garçons)

Mme Marie Jeanne FOXONET DE 1947 à 1957
Mr GUIWS
Mme MAZEROLLES née JOURDE (mère de Michel Mazeroles)

Melle CAPDET Alice, épouse RIEUVERNET

Mr BADIE Fortuné (marié avec Antoinette Vassal) directeur de l'école de garçon

Mr CALMON Jean
Mme CALMON (Nelly ) nommée stagiaire à Caudiès en octobre 1956
Mme DARDENNE Josette épouse de Denis Candille (Instituteur)

Melle PAILLARES Odette
Mr CASES André
Mme AUTHIER Lucette
Melle LACROIX Hélène (1958 stage sous la coupe de Mr Badie)
Mme RIEUBERNET Violette est arrivée à l'école en 1961 et revenue en 1964

Mme RIEUVERNET Alice nommée à Caudiès de 1943 à 1945 puis en 1947

DE MANDRON Hélène remplaçante en octobre 1958

Sur le REGISTRE MATRICULE 1946 - 1952  consulté aux Archives de l'école, sont notées:

FOXONET Marie-Jeanne

RIEUVERNET Alice

nomination titulaire Caudiès  en 1947

CALMON Nelly

nomination à Caudiès octobre 1956 stagiaire

De MANDRON Hélène

nommée en octobre 1958 remplaçante

École Jean-Joseph Morer

Ce nouveau groupe scolaire s'est ouvert pour la rentrée scolaire 1967-1968.

L'équipe enseignante à l'entrée dans ces nouveaux bâtiments comprend:

RIEUVERNET ALICE directrice en 1967 (Cm2)
Mr ALAVES Jean Paul et Mme
Mme RIEUBERNET Violette (née Vergès)

Mr BOUCHET Gilbert ( a été directeur),

Mme BARRIÈRE .

 

Il est inauguré le 16 mars 1968.

 

Inauguration
Inauguration

L'instituteur Jean-Paul Alaves avait programmé avec l'Armée, l'atterrissage d'un hélicoptère dans la cour de récréation.

La directrice, Elsa Maïer a permis de consulter 2017) en REGISTRE MATRICULE 1974 - 1975, gardé dans les archives de l'école. Y sont répertoriés:

- RIEUBERNET Violette

titulaire maternelle 1980 - 1993

- FOURCADE Jean-Pierre

nommé en septembre 1973 CM1-CM2

- GUITARD Jean

titulaire octobre 1974 à octobre 1976 (départ pour Maury)

remplacé par Escande  Danielle en septembre 1974

- SOURNIA Nicole

stagiaire en octobre 1973, titulaire en 1974, départ pour St Paul en 1975

- BOUCHET Gilbert

octobre 1975

- BARBAZA Marc

titulaire de 1976 à 1979 (départ pour Baixas)

- CROS Michèle

nommée titulaire en septembre1979

remplacée par Denardaud Cécile pendant son congé de maternité.

Cet article de L'Indépendant de 1982, conservé par Clarisse Laissard, montre le dynamisme de l'école.

Jeux de la cour de récréation 1982
Jeux de la cour de récréation 1982

À l'intérieur de l'école maternelle

L'Indépendant (1984) rapporte les résultats d'un concours scolaire sur l'environnement dont l'école maternelle est lauréate.

Dans les années 90

En 2007, Michèle CROS qui est alors Directrice reçoit le Préfet.

En 2013, le conseil municipal vote l'éco-rénovation de l'école.

Les photos sont issues du dossier du concours

Au cours de l'année scolaire, les élèves de CM1-CM2 ont planché sur un projet pour le fronton de leur école rénovée. Les différents décors proposés ont été présentés dans la salle Debussy aux Anciennes Écoles au cours des Journées du Patrimoine de 2016.

Cette photo de l'ensemble des élèves sur les marches  de l'école en 2017, avait été spécialement réalisée pour les Journées Européennes du Patrimoine (Thème Jeunesse et Patrimoine: Exposition des Photos de Classe ) grâce au concours bienveillant de la directrice Elsa Maïer et de son équipe ( Guillemette Berthomieu et Karine Sol, enseignantes, et Clarisse Laissard).

Photo Joëlle Boyer
Photo Joëlle Boyer

Le groupe scolaire porte le nom de Jean-Joseph Morer, ancien maire de Caudiès, mais pas seulement... Sa biographie fait l'objet d'un chapitre que l'on peut consulter en cliquant sur le bouton dédié.

Pour certains instituteurs, des renseignements et/ou des photos ont été confiés au site par leur famille ou leurs amis. Une petite biographie leur est consacrée. Pour les voir, cliquer sur le bouton.

On ne saurait clore  ce chapitre sr l'école sans évoquer  la Cantinière de l'école, Germaine Sanchez qui a pris sa retraite à la fin de l'année scolaire 2023.

Sur L'Indépendant du 18 juillet: C’est dans la Bulle que la communauté de communes, la mairie et l’école ont tenu à honorer Germaine Sanchez, que tout le monde appelle Mémaine au village, à l’occasion de son départ à la retraite.

Le maire et son conseil municipal, les collègues de Mémaine et les enseignants, avec qui elle a travaillé durant plus de 15 années, les enfants et même d’anciens élèves, ont tenu à être présents pour ce moment convivial. Toussainte Calabrese, maire, a tout d’abord retracé ses années passées en poste avant de lui souhaiter une bonne retraite. Au fils des discours, tous étaient d’accord pour dire : "À la cantine c’est meilleur qu’à la maison". L’aventure de Mémaine a commencé au camping puis à la garderie pour finir dans les cuisines de l’école où mijotaient ses bons petits plats et ses délicieuses sauces que les enfants adorent. Une retraite bien méritée où elle pourra à présent offrir l’exclusivité de son talent à son époux. L’heureuse retraitée, comblée de cadeaux et de compliments, n’a pas manqué de remercier chaleureusement les participants et s’est dite très touchée par toutes ses attentions. Cette sympathique réunion s’est terminée autour du verre de l’amitié où souvenirs et anecdotes ont resurgi avec bonheur.

lindependant.fr
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En novembre 2020, le site du Musée Virtuel de Caudiès est répertorié dans l'Annuaire des Musées de l'École.

En cliquant sur le bouton qui y mène, vous quittez le Musée Virtuel; pour y revenir, fermez l'onglet.