Artiste Peintre né à Caudiès le 31 Août 1882, au domicile de son grand-père, des mariés Balmigère Pierre, gendarme et Martineu Catherine, domiciliés à Sète (Etat civil Caudiès 1882 (vue 19) mais mariés à Caudies en 1876 (3 octobre 1876)
Catherine Martineu est elle-même née à Caudiès le 23 juillet 1854, de Pierre Martineu (fils de Jean Martin/ Marcellin Martineu domicilié à Malabrac) et Louise Mérou (fille de Raymond Mérou et Marguerite Martineu) nés et mariés à Caudiès en 1854.
Le site geneanet permet de remonter l'ascendance Martineu à Caudiès jusque vers 1673.
Il perd sa mère très jeune (5 ans) puisque Catherine Martineu décède à Caudiès où elle réside, le 24 février 1887 (archives.cd66.fr).
Les grands-parents paternels sont Crépin Balmigère, cultivateur, et Paule (ou Pauline Sales), eux aussi domiciliés à Caudiès. Le père Pierre Balmigère, gendarme nait à Caudiès le 19 mai 1840 et y décède alors qu'il est à la retraite, le 12 novembre 1892 (archives.cd66.fr). Après le décès de son épouse Catherine Martineu, Pierre Balmigère se remarie en septembre 1889 à Prats-de-Mollo, où il est en résidence comme Gendarme à pied, avec Louise Marie Marguerite Brunet, 28 ans,repasseuse.
Pour compléter sa généalogie, Paul Justin Balmigère est cousin issu de germain (Ils ont le même arrière-grand-père, à savoir Marcellin Martineu) avec Léopold Dimon, peintre, antiquaire et galériste.
En 1913, ses dessins illustrent un article sur le Chateau et les Vicomtes de Fenouillet, écrit par Joseph Armagnac dans La Veu del Canigó, revue dont le directeur est Horace Chauvet.
Ses dessins illustrent aussi un article de Joseph Armagnac sur le château de Puilaurens (in La Veu del Canigó août 1931).
La revue "Montanyes Regalades" publie des dessins de Paul Balmigère faits pendant la première guerre mondiale (ressourcespatrimoines.laregion.fr).
Le Journal L'Éclair du 8 janvier 1916 (ressourcespatrimoines.laregion.fr) relate une exposition des oeuvres de Paul Balmigère pendant la guerre.
Sur sa fiche de Registre de Matricule, sont notées différents lieux de résidence, notamment Philiponni en Bulgarie et Venise en Italie.
Il fait ses études à Paris et apprend auprès d'artistes renommés tels que Flameng et Déchenaud. Ses toiles sont exposées à plusieurs reprises dans les salons parisiens durant l'entre-deux Guerres, comme au Salon des Artistes Indépendants de Paris (entre 1927 et 1938) et au Salon des Artistes Français (de 1927 à 1939). Il y obtient différents prix : une médaille d'argent en 1935 et le prix de la Société des Paysagistes français en 1938.
Il est nommé officier académique (J.O. 26 février 1939).
Certains journaux se font l'écho des salons (ressourcespatrimoines.fr)
Le journal Le Petit Méridional du 19 juin 1935 fait état d'un prix remporté par Balmigère (gallica.bnf.fr).
En 1935, le Bulletin municipal officiel de la ville de Paris (1er avril 1935) rapporte l'achat d'une oeuvre de Paul Bamigère par la municipalité.
Dans le Petit Méridional du 16 mars 1937 (ressourcespatrimoine.laregion.fr):
L'Éclair du 12 février 1943 relate que Paul Balmigère est le secrétaire général du Salon d'hiver dans lequel il expose une peinture représentant Notre-Dame de La Val.
Paul Justin Balmigère figure dans la liste des Artistes Français récompensés au Salon des Artistes Français vivants en 1945.
Y ont été exposées:
Il expose encore en 1951, au salon des Indépendants qui se tient au Grand Palais à Paris, deux de ses oeuvres:.une Marine aux environs de Toulon et un Paysage Provençal (gallica.bnf.fr).
Il meurt à Paris (18ème) le 6 septembre 1953, à son domicile 11, rue du square Carpeaux, près de Montmartre, qu'il a peint.
Déjà sa fiche de matricule portait l'adresse du 22 rue Tourlague. À ce numéro, existait au début du XXe siècle une cité d'Artistes "les Fusains" (classée aux monuments historiques en 1966). Sur les recensements nominatifs de la Ville de Paris de 1926, 1931 et 1936, Paul Balmigère est inscrit à cette adresse, comme artiste peintre, non marié.
En 1941, il habite rue du square Carpeaux comme l'est indiqué sur le catalogue du Salon d'Hiver.
L'tat civil du 18ème arrondissement a fait parvenir un extrait simple de l'acte de mariage de Paul Balmigère et d'Albertine Hallard (née en1907 à St Étienne du Rouvray - geneanet.org - ) en date du 3 septembre 1953. Un contrat de mariage a été enregistré à l'étude de Maitre Denys Laurent.
Il est inhumé au cimetière parisien de St Ouen, le 9 septembre 1953. Le registre de ce cimetière apprend que le corps a été transféré à Saint Germain en Laye le 5 janvier 1971.
Mr Dubois de l'état civil de Saint Germain en Laye, confirme qu'il existe bien un caveau pour Paul Balmigère dans le "nouveau" cimetière de St Germain (Carré B.A., Rang 0, Tombe 19) acheté en 1971 par sa seconde épouse Albertine Balmigère née Hallard, enterrée dans le caveau à côté (décédée en 1987 geneanet.org).
À cette bibliographie s'ajoute la photo de ce tableau de Paul Justin Balmigère adressé gentiment pour le site en juin 2020, par un américain Peter Bower. Celui-ci avait acheté ce tableau à Washington D.C., dans une foire d'antiquité il y a environ 30 ans. "Le cadre date probablement des années 20 ou 30 et derrière est noté au crayon St Raphaël" dit-il. Ayant revisité Cannes et St Raphaël, il y a dix ans, Peter bower n'a pu retrouver cette vue.